Nous y voilà donc pour la future exploitation des Pipelettes, parmi un public hétéroclite : de la gérante d’une grosse brasserie depuis 10 ans, contrainte de participer à cette « formation », aux plus jeunes dans le secteur, curieux et attentionnés. Il nous fallait un animateur capable de relever le défi : François, plus de 20 ans de gérance dans des brasseries parisiennes, nous met dans l’ambiance tout de suite avec la règle des
Et les petites anecdotes pleuvent…. En France, il y a une pharmacie pour 3000 habitants, et un CHR (café hotel restaurant) pour 450. Au fait, on ne dit plus CHR mais HCR. « Ah oui, dit un brillant futur licencié, on confondait avec Centre Hospitalier Régional. ». Oui mais maintenant c’est avec Haut Commissariat aux Réfugiés, donc ça change rien ». L’ambiance monte d’un cran, François est au taquet, nous sommes tout ouïs.
« Et si on n’a pas notre licence avant le jour de l’ouverture ? demande Martin qui ne semble pas tout à fait à l’aise. « Ben t’as plus qu’à astiquer la pompe à bière » Silence gêné.
Ensuite, direction la préfecture pour demander notre licence 1. Pour la licence restaurant ça attendra, les douanes ne gèrent plus et aucune administration n’a repris le dossier. De la mairie à la préfecture, tout le monde hausse les épaules. « Mais attention, si vous ne l’avez pas, vous ne serez pas en règle ! » Oui on sait, c’est les 5C…